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Képi de commandant d'infanterie coloniale Mle 1886 / 1910

KÉPI "FOULARD" D'UN COMMANDANT D'INFANTERIE, Troisième République.

Calot et turban en drap fin garance, bandeau en drap fin noir, soutaches de grade dorées, du modèle après 1883.
Les petits boutons dorés, timbrés de la grenade enflammée, symbole de l'infanterie, maintiennent et la fausse jugulaire en traits dit côtelés dorée à la couleur de l'arme, et la jugulaire à doubles coulisses de cérémonie en cuir noir verni bordés d'une fine soutache or.
Dessus du calot orné de noeuds hongrois en soutache or à trois brins, en usage pour les officiers supérieur.

Sur le devant de coiffe est fixée une grenade enflammée en métal embouti doré, cocarde en tissu aux couleurs tricolores, pompon sphérique de 35mm de diamètre en cannetille dorée.
Cet usage, fréquent lors du port de la grande tenue, fut modifié en novembre 1910 avec la suppression du pompon héritier du shako remplacé par un plumet.

Visière en cuir verni noir, doublé de maroquin noir.

Intérieur de coiffe en soie noire sans marque du fabricant.

Bandeau intérieur en cuir en cuir fin noir.

 

 

  KÉPI "FOULARD" D'UN COMMANDANT D'INFANTERIE  COLONIALE

          GRANDE TENUE,   ETATS MAJORS DE CORPS D'ARMEE

                               TROISIEME REPUBLIQUE.

képi est conforme au règlement du 20 août 1886 leur attribuant un modèle spécifique pour la grande tenue suivant décision du 11 juin 1886.

Sur le devant de coiffe est fixée une ancre entrelacée d’un câble en métal embouti doré, cocarde en tissu aux couleurs tricolores.

Le képi se compose d’un bandeau, d’un turban, d’un calot, de 2 jugulaires, d’une visière, d’ornements et d’une coiffe intérieure. Il est taillé dans du drap fin en satin noir. Une ancre en cuivre dorée au mercure, et une cocarde en soie striée de 40mm de diamètre sont fixées sur le devant.

Le képi est garni de soutaches dont le nombre correspond au grade de l’officier, à savoir 4 pour le grade de chef de bataillon.

Les soutaches verticales du devant sont supprimées sur le modèle de grande tenue.

Un petit gousset est cousu derrière afin d’y loger la tige du plumet.

Le nœud hongrois est formé avec les mêmes soutaches, il est ici triple.

Fantaisie couramment observée chez les officiers supérieurs, en effet, le nœud doit être réglementairement double pour les officiers supérieurs, et triple pour les officiers généraux selon le règlement de l’époque.

Une fausse jugulaire en petit galon de métal façon dite en trait côtelé, de la couleur du bouton d’uniforme est appuyée sur la visière et fixée de chaque côté du képi par 2 petits boutons d’uniforme au motif de l’arme (ancre entrelacée d’un câble).

Il est muni outre la fausse jugulaire de sa jugulaire dite à coulisse en cuir verni, bordée d’une soutache en or.

La visière est en cuir verni noir, elle est doublée en maroquin vert et bordée d’un très petit jonc en cuir mince verni.

Il est garni intérieurement d’une bande de cuir marron et d’une coiffe en soie verte. 

Le plumet retombant  pour les officiers supérieurs de l'état majors des corps d’armée est à tête bleue contrairement à tête rouge pour les officiers supérieurs des états majors de régiments.

Etat proche du neuf.

 

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